Comment les dirigeants peuvent faire face aux trois aspects du burnout

Comment les dirigeants peuvent faire face aux trois aspects du burnout

 

Le burnout est un problème important de la santé publique. Cette année encore, l’Organisation mondiale de la santé a amélioré son évaluation de la menace que représente le burnout. Selon l’OMS, il s’agit d’un « syndrome » qui se manifeste par une série de symptômes liés au stress chronique. La déclaration de l’OMS lie explicitement le burnout professionnel au lieu de travail. Selon un récent sondage mené auprès des dirigeants des Ressources humaines, le burnout est à l’origine de près de la moitié du roulement de personnel.

Le burnout lié au stress peut entraîner des coûts de santé énorme.

Cependant, dans la plupart de ces études et enquêtes, le burnout n’est présenté que sous une seule forme : l’employé surchargé de travail est débordé par trop de responsabilités, trop peu de temps et trop peu de ressources. En fait, selon certains chercheurs, le burnout a plusieurs visages. Les chefs d’entreprise qui veulent faire face efficacement à ce problème croissant doivent être conscients de la diversité du burnout et de la façon dont les différents symptômes exigent des solutions différentes.

Surcharge

Lorsque on entend le mot burnout, on pense généralement à l’employé débordé qui a trop de choses à faire. Bien que le burnout soit parfois perçu comme étant lié au problème du faible engagement, ces employés sont, en fait, souvent très engagés. Comme l’indique une étude, ils sont engagés mais épuisés.

Les chefs d’entreprise peuvent contrer ce type de burnout en donnant aux employés des objectifs clairs et réalistes, le soutien et les ressources dont ils ont besoin pour atteindre ces objectifs et l’appréciation pour un travail bien fait. Des chercheurs ont constaté qu’un nombre surprenant d’employés estiment que leurs superviseurs n’offrent pas suffisamment de conseils et de soutien dans un ou plusieurs de ces domaines.

Un défi insuffisant

En revanche, l’employé qui n’est pas suffisamment mis au défi est rarement engagé. Ils peuvent ressentir un manque d’énergie, mais il provient de l’apathie plutôt que de l’épuisement. Ces employés sont indifférents. Vous risquez tout autant de perdre un tel employé, non pas parce qu’il est stressé, mais parce qu’il a le sentiment que son emploi ne lui permet pas de se perfectionner sur le plan professionnel.

La solution consiste à bien comprendre les forces de vos employés, puis à leur assigner un travail significatif qui leur donne l’occasion d’utiliser ces forces. Dans ma pratique du coaching de cadres, j’ai constaté que le bon équilibre entre les forces et les défis est l’une des clés de l’épanouissement au travail. Dans ce cas, les chefs d’entreprise doivent penser comme des coaches : travailler activement à créer des opportunités de croissance personnelle et professionnelle pour leurs employés.

Négligence

Ce dernier type de burnout est le plus mystérieux des trois, même si la recherche a montré qu’il peut s’appliquer à plus de 20% des employés. Ces employés se soucient de leur sort, mais ne se sentent pas efficaces ou compétents dans leur travail. Ils sont susceptibles de ressentir le syndrome de l’imposteur et d’y répondre par un mélange de passivité et de résignation. Quand les choses ne vont pas bien, ils se sentent impuissants et tentés d’abandonner et d’arrêter d’essayer.

Ces employés ont besoin d’un mélange de soutien, d’autonomie et de reconnaissance. Il est intéressant de noter que ce n’est pas si différent de ce qui est exigé dans les deux autres types d’épuisement professionnel. Nous avons besoin d’un travail qui offre un défi pertinent et réaliste, ainsi qu’une occasion de grandir professionnellement. Nous avons besoin de soutien et d’orientation, mais aussi de la liberté de prendre des décisions en toute indépendance.

Dans les trois cas, la culture du milieu de travail constitue une grande partie de la solution.

Une culture de milieu de travail sain est l’antidote ultime contre le burnout sous toutes ses formes. Des chercheurs, qui étudient le burnout depuis les années 1970, soulignent six éléments clés de la culture en milieu de travail :

  • Volume de travail ;
  • Domination ;
  • Dédommagement ;
  • Public ;
  • Impartialité ;
  • Valeurs.

Ignorer ces six domaines est une recette pour le burnout, un taux de roulement élevé et une faible satisfaction des employés. D’autre part, les chefs d’entreprise qui sont conscients de ces composantes de la culture du milieu de travail ont la possibilité de créer un environnement qui permet aux employés de s’épanouir et de s’épanouir.

En fin de compte, une saine culture organisationnelle fondée sur un travail valorisant et enrichissant est la meilleure protection contre l’épuisement professionnel.

Vous vous rendez compte que vous êtes sous l’emprise d’un burn-out et vous souhaitez trouver une solution efficace à ce problème afin de retrouver votre pleine énergie et votre enthousiasme ? Vous pouvez nous appeler à tout moment afin que nous puissions vous orienter vers le professionnel qui vous convient. Mais si vous préférez écrire, alors n’hésitez pas à remplir le formulaire de contact. Nous donnerons suite à votre demande dès que possible !